Exhibitions

4 – 7 Avril 2024 Art Paris, with Galerie Catherine Putman


November 2023 – January 2024 AU-DELÀ DU MIROIR, Vingt ans de figurations parisiennes. Galerie T&L, Paris. RONAN BARROT – MARION BATAILLARD – PIERRE BELLOT – VINCENT CORPET – LOUISE JANET – SAM KRACK – MARGAUX LAURENS-NEEL – THOMAS LÉVY-LASNE – FRANÇOIS MALINGRËY – ANAHITA MASOUDI – ROB MILES – RAPHAËL-BACHIR OSMAN – MARGUERITE PIARD – LUCILE PIKETTY


23 – 26 March 2023 Drawing Now Art Fair, Paris. With Galerie Catherine Putman


21 January – 11 March 2023 OPENING LINES, Solo exhibition, Galerie Catherine Putman, Paris.

Press Release / Communiqué du presse


October – November 2022 Daily Life Not So Simple, Seoul National University Museum of Art, Korea. Co curated by Francoise Docquiert.

KIM CHAM SAE, NO SOONCHEON, MOON CHAEWON, PARK SIWOL, SEO JEMAN, LEE EUN YEOUNG, IM CHUNHEE, JUNG SUNGYOON, HAN SANG A, ROMAIN BERNINI, EDI DUBIEN, ALICE GAUTHIER, SUZANNE HUSKY, ROB MILES


June 2022 ORBE, Galerie Ariane C-Y, Paris

CAMILLE BRÈS, IVÁN CANTOS, GUILLAUME CASTEL, ROSA MARIA UNDA SOUKI, WILLIAM WRIGHT, SAMUEL YAL, RICK BEERHORST, ALICE GAUTHIER, ROB MILES, SOPHIE WESTERLIND, CLAIRE LE ROUX


May 2022 Drawing Now, Paris. With Galerie Catherine Putman


May 2022 : Litho-Kielce, International Lithography Triennale, Poland


April 2022 : Art for Ukraine, Tajan

February 2022 : Dear Crocodile lithographs on show at Atelier Bergère


November 2021 : Interview for Dans Les Yeux D’Elsa


November 2021 : Novembre à Vitry, Galerie Municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine


Octobre 2021 . My Own World, The Gallery, Tajan, Paris.

ALICE GAUTHIER, HORTENSIA MI KAFCHIN, ROB MILES, SAVA SECULIC,

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16 – 23 October 2021 Mythologies Quotidiennes 3, The Blind Lady, Paris

MARION CHAILLOU, ANTHONY FREESTONE, MATHILDE LESTIBOUDOIS, ROB MILES, MARIE-CLAIRE MITOUT, SOLENE RIGOU, ANNE SEDEL


29 May – 10 July 2021, ROB MILES : Information Only &, Galerie Jeune Creation, Romainville

Pour Jeune Création, Rob Miles a choisi de présenter deux séries d’œuvres avec comme point de départ des dessins qui sont des interprétations, des clins d’oeil, des poêmes visuels et évoquent les mille “façons” pour l’artiste de revenir sur le collage, la lithographie, la peinture…

Pour la première Non-Dimensional Interiors, Rob Miles s’empare du catalogue des objets de la cuisine, du café-bar, de l’atelier du peintre ou des éléments d’un plateau de théâtre qu’il travaille par variations. Il enchase différents matériaux, recompose presque comme un puzzle chaque element, les montre sans aucun volume pour mieux faire apprécier ce jeu de formes où tout est démonté comme sur un plateau d’échecs ou de dame. Les perspectives sont multiples, les images agissent comme des découpes mouvantes et sont disposées au sol – une marqueterie ou un carrelage – fonctionnant sans hierarchie, dans un désordre qui permet de les voir en tous sens. L’oeuvre évoque alors une nouvelle cartographie vue du ciel.

Salle de Classe et Crocodile sont deux séquences plus anciennes, créées en 2015/2016. Rob Miles y retranscrit shématiquement les deux lieux importants à son arrivée en France : la salle de classe où il prenait des cours de français et l’enclos des crocodiles à la Ménagerie du Jardin des Plantes qui le fascinait. Pour rendre compte de ces espaces pour lui de connaissance et d’inspiration, il crée un langage visuel plus abstrait même si les éléments figuratifs restent facilement reconnaissables. L’artiste restreint sa palette à quelques signes familiers – une carte de géographie, une enseignante ou un animal sauvage – aux couleurs primaires. Il joue sur la platitude des formes avec un crescendo de techniques partant du dessin jusqu’à la représentation en découpe de quelques signes familiers.

A travers ses deux séries, Rob Miles sait créer des situations particulières en nous faisant réfléchir sur les gestes et les objets que nous frôlons tous les jours sans les voir. Ses objets plausibles ou paradoxaux, empreints de fantaisie, appellent des associations d’idée avec l’enfance, l’environnement familier et possèdent toujours un grain d’humour. Avec ses formes presque banales et leur assemblage, Rob Miles tend au spectateur des pièges d’une “neutralité” insidieuse pour produire comme un regard archéologique portée par une poétique du quotidien. Il determine ainsi un champ pictural d’une rare sensibilité et pertinence, celui d’un espace social toujours bienveillant et parfois avec un soupcon d’ironie.

Françoise Docquiert


January 2021, I Do Not Care, Galerie A2Z, Paris

CLARA RIVAULT, CLÉMENT BAGOT, CLÉMENT MANCINI, ROB MILES, KARINE ROUGIER, LÉO DORFNER, LOUIS GARY

“Formé au Royal College of Art de Londres, Rob semble beaucoup s’amuser lorsqu’il façonne ses compositions. Que ce soient ses dessins, peintures, collages mais aussi lithographies, qu’il élabore souvent par Séries, il aime avant tout saturer l’espace. Les scènes et les lieux qu’il reproduit sont, bien qu’irrémédiablement empreints d’une grande force architecturale, d’une sublime banalité : un bar, une cuisine, une salle de classe, … Oscillant entre le mi-figuratif et le mi-abstrait, il dispose les éléments tels un puzzle ou une mosaïque, jouant tantôt avec la fragmentation, tantôt avec la transparence ou l’effacement, et toujours avec de multiples perspectives. S’agit-il de saynètes, de décors, de plans, ou encore de rêves, il nous faudra interroger l’artiste pour le découvrir.”
Marianne Dollo


October 2020 – April 2021Une Monde A Votre Image, Revelations Emerige, Villa Emerige Paris & Hotel des Arts Toulon.

MARCELLA BARCELO, LOUCIA CARLIER, ISMAEL JOFFROY CHANDOUTIS, CLEMENCE MAUGER, ROB MILES, RAPHAEL-BACHIR OSMAN, LUDOVIC SALMON, ELENE SHATBERASHVILI, CHARLOTTE VITAIOLI, ZOHREH ZAVAREH, GIULIANA ZEFFERI

Pascal Quignard, citant Henri Matisse, pose la question : comment éviter les déséquilibres entre les faiblesses et les forces du tableau, entre ce qui émerge et ce qui s’efface, soudain laissé dans l’ombre de ce qui jaillit ? La réponse de Rob Miles est la saturation de toute la surface du dessin, dans un colorisme, mi-figuratif, mi-abstrait, de scènes où alternent, selon les séries, le plein (la toile comme tapissée d’éléments) et le presque vide (un fond quasi monochrome semé de motifs avec parcimonie). Cuisine, Café Bar, Studio : ces séries, réalisées entre 2017 et 2020, assemblent des pièces d’essence et de tons différents, juxtaposées dans un espace ramassé, concentré, à la façon d’une mosaïque romaine, d’une antique frise égyptienne comme de certaines compositions de Robert Delaunay (Hommage à Blériot, 1914) ou de Fernand Léger (La Grande Parade, 1953). Jouant, en palimpsestes, d’effets de transparence ou d’effacement, ses oeuvres mêlent les médiums — dessin, collage, peinture, lithographie —, aussi bien que les registres abstrait ou graphique. Il en résulte des fresques sans haut ni bas, sans dessus ni dessous, assumées ni plates ni profondes, où les motifs s’exposent sans souci de hiérarchisation : l’oeil y perd ses repères pour s’accommoder à une autre conception de l’espace. L’art joyeux de Rob Miles, que libère, étonnamment, sa prédilection pour le dessin, révèle aussi une fascination pour l’architecture. Bars, cuisines, salles de classe : s’esquissent des saynètes d’une marqueterie virtuose, décorées de tables, de miroirs, d’autres accessoires quotidiens, où l’interaction « figures-objets-décors » s’impose comme objet privilégié. Il y a sans doute un peu de David Hockney dans ce théâtre : même multiplicité des points de vue, empruntant au cubisme, dans ses jeux de perspectives, de couleurs, d’aplats, avec quelques touches de fauvisme. On songe aussi à cet autre peintre britannique, Hurvin Anderson, dont les séries consacrées aux barbiers font écho à l’énergie, à la truculence de Rob Miles. Ses pièces, surtout, poussent plus loin encore le problème posé par Matisse, ajoutant à la question des failles et des forces du tableau celle du déséquilibre des trois points de vue dans l’espace : ici, là et là-bas. Rob Miles, dans ses oeuvres, bouscule cet ordre visuel, y mêle le regard aérien. Sans volonté supérieure de surplomb, cependant : il en va bien plutôt de la vision légère, curieuse, du moineau pépiant que celle de l’épervier. Et le spectateur de s’interroger : ces vues, qui peut donc ainsi les voir, quel est cet oeil hors du commun qui les conçoit, comme si regard et cerveau flottaient, papillonnaient autour des choses sans point fixe pour les observer ? Et s’il s’agissait de rêves où le peintre incrustait ses scènes ? Libre alors à chacun d’y entrer pour, de spectateur, se faire rêveur — et même un peu oiseau.

Paloma Hidalgo